La fourche de Sauve s’exporte au Japon

fourche de Sauve

Fabriqués à Sauve (entre Montpellier et Uzès), la fourche s’exporte grâce à sa renommée : son bois de micocoulier. Il a la particularité d'émettre à l'aisselle de chaque feuille trois bourgeons qui forment entre eux comme une sorte de fleur de lys. En coupant un jeune rameau de trois ans juste au-dessus des trois bourgeons, on obtient trois fourchons de longueur et de grosseur à peu près égales : c'est la future fourche qui se forme. Il existe même un musée à Sauve (conservatoire) où l’histoire de cette instrument est expliqué : www.piemont-cevenol-tourisme.com

*** sur midilibre.fr ***

L'atelier expédie une commande au pays du Soleil Levant. Quand la fourche de Sauve part à la conquête du pays du Soleil Levant. Le Conservatoire de la fourche prouve une fois de plus que cet outil ancestral à encore de l'avenir. En effet, c'est une commande de deux douzaines de fourches grandes et moyennes soigneusement empaquetées par Laurence, l'hôtesse du conservatoire, et Mickaël, le réblacaïre (élagueur) qui assure la culture des “fourcheraies”, qui a pris la direction du Japon mercredi 11 octobre. C'est une entreprise spécialisée dans l'import-export de produits originaux pour la décoration des boutiques qui, séduite par la particularité de ses fourches, a passé cette commande. Il faut compter entre 6 et 8 ans pour obtenir un produit fini. Après un suivi régulier des souches de micocouliers, on obtient ces fourches qui se déclinent en trois versions : grandes, moyennes et petites, suivant un savoir faire vieux de plus de huit siècle […] Lire l’intégralité de l’article
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